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The Buchner Boxes

Photographies de Luigi Spina

Textes de Luigi Spina, Costanza Gialanella, Davide Vargas et Giovanni Fiorentino

Les caisses que Giorgio Buchner a soigneusement conservées racontent le rêve tenace de l’archéologue. Par ses fouilles dans l’île d’Ischia durant cinquante ans, il a écrit l’histoire de la première colonie grecque d’Occident. Les caisses en bois de 40 par 45 centimètres sont des conteneurs pour les boîtes en carton gris plus petites, de tailles diverses, qui s’y encastrent comme en un tissage. Elles renferment des dents, des fragments d’os, des crânes, des traces organiques d’êtres ayant traversé l’île il y a trois mille ans. Ensuite, des objets qui les ont accompagnés : des fibules, des vases, des fermoirs pour tresse, des armilles, de petits anneaux, des poids en plomb, des hameçons de pêche, des lampes à huile, un biberon pour nourrisson. Enfin, des mottes de terre sectionnées et cataloguées que le temps a décolorées jusqu’au même gris. Durant vingt ans, les objets se sont tus, empilés sur des étagères en métal.

Aujourd’hui, Luigi Spina leur redonne la parole. Ils reprennent la narration. C’est une histoire d’époques qui s’entremêlent. Buchner enveloppait chaque objet dans des feuilles de journaux que sa communauté d’archéologues allemands, anglais et italiens avait à portée de main, The Times, Il Mattino, The Daily Telegraph, Frankfurter Allgemeine, Süddeutsche Zeitung, des fragments de nouvelles des premiers hommes ayant marché sur la Lune, des campagnes électorales, des guerres. Mais il conservait aussi de petites dents ou des phalanges décharnées dans des boîtes d’allumettes illustrées. Des triangulations, des fils qui relient les coutumes, les lambeaux, l’imaginaire, les rêves d’hier, d’aujourd’hui et les rêves antiques murmurés sur le terreau sec.

Luigi Spina, photographe, a publié plusieurs ouvrages. Il a travaillé sur la collection Farnèse de sculptures classiques au Museo Archeologico Nazionale di Napoli en 2002 et a participé à l’exposition « Antinoo, il fascino della bellezza » à la Villa Adriana en 2012. Il était présent au Festival de la photographie de Rome et au MIAFAIR en 2013.
Giovanni Fiorentino, professeur à l’université de Tuscia, est journaliste pour Il Messaggero et Il Mattino, et auteur. Il dirige le Centro Meridionale di Educazione Ambientale de Sorrente.
Costanza Gialanella travaille à la Surintendance pour le patrimoine archéologique de Naples. Elle a dirigé de nombreuses fouilles archéologiques, telles que celles du Rione Terra à Pozzuoli et celles de la nécropole de Pithecusae avec Giorgio Buchner.
Davide Vargas est un architecte et écrivain. Il a participé plusieurs fois à la Biennale de Venise et a publié plusieurs ouvrages dont Racconti di qui e Racconti di architettura (éd. Tullio Pironti, 2010 et 2012), La città della poesia (éd. Letteraventidue, 2012), Alberi (éd. Ilfilodipartenope, 2012).

Langue : FR/IT

Format : 28 x 24 cm

Pages : 80

Reliure : relié

Illustrations : 45 illustrations en trichromie

ISBN : 978-88-7439-673-3

Mois | Année de publication : Novembre 2014

Prix : 30,00 €

Prix: € 30,00

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